Tout s’est passé sous l’œil vigilant des cadres de l’OCC venu de Kinshasa et du Bas- Congo. C’est ici le lieu de se rappeler les enseignements profonds du Directeur Général Albert KASONGO de l’OCC qui ne cesse de répéter que « La République Démocratique du Congo n’est pas une poubelle ».
Sur place, le Chef d’Agence de Lukala a expliqué aux officiels présents que les sacs de farine ont été interceptés en deux temps.
A Lufu il s’agit d’un premier lot de 3000 kg soit plus au moins 100 sacs tandis que le second lot de 550 kg ont été saisis à Sangamani. Signalons que cette opération a été effectuée juste après la lecture de l’ordonnance de destruction par le substitut du procureur général de Mbanza-Ngungu qui sera suivi immédiatement de la descente au pont Lufu pour la destruction.
Il sied de noter que dès son arrivée au Bas-Congo, la Délégation de l’OCC a pris part à une réunion à laquelle ont pris part également les autorités douanières et de contrôle de l’Angola.
Du côté de la RDC, il y avait le PGR de Mbanza-Ngungu, l’ANR, la DGM, ainsi que la DGDA. Les dispositions légales et normatives en matière de contrôle et d’étiquetage des produits ont été scrupuleusement respectées.
Outre l’incinération, la délégation de l’Office Congolais de Contrôle a pris part à la conférence qu’a animée Jean-Paul MUNONGO, chef de Division Laboratoire de Matadi sur le thème : « Des dispositions légales et normatives en matière de contrôle et d’étiquetage des produits alimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques préemballés ». C’était au cercle récréatif de la Cimenterie de Lukala.
D’entrée de jeu, le conférencier a expliqué à son auditoire qui était composé des opérateurs économiques de Lukala et des environs, les motivations qui ont milité au choix de ce thème.
Pour lui, l’Agence de Lukala a voulu par cette conférence, relayer à ses différents partenaires le communiqué de presse du 11 avril 2012 du Directeur Général Albert KASONGO MUKONZO sur les dispositions légales et normatives en matière de contrôle et d’étiquetage des produits.
Il a insisté sur l’importance de l’étiquetage, et les désavantages d’importer des produits sans étiquetage. L’échange s’est clôturé par un jeu de questions-réponse très animé.