Constituant le « point de pénétration de divers marchés sous-régionaux », elle est membre de plusieurs marchés communautaires africains, tels la SADC (265 millions de consommateurs, le COMESA (416 millions de consommateurs), la CEEAC (120 millions de consommateurs), la CEPGL (82,1 millions de consommateurs) et la Zone de libre échange COMESA – EAC – SADC : (565 millions de consommateurs).
« Plusieurs raisons justifient, pour les visionnaires, le choix de la RD Congo comme pays d’installation et de fructification des capitaux », a appris samedi 19 janvier à Kinshasa lepotentielonline.com de l’Agence nationale pour la promotion des investissements en RDC (Anapi).
Elle cite un échantillon d’avantages comparatifs dont recèle la RD Congo par rapport à ses concurrents : les minerais stratégiques et rares recherchés par les économies développées ou émergentes du monde entier, 120 millions de terres arables, les pluies abondantes durant toute l’année, des dizaines de milliers de rivières et fleuves, la moitié de la forêt équatoriale africaine, un ensoleillement quasi permanent, plus de 100.000 MW d’hydroélectricité productible dans de nombreux sites, une diversité d’attraits touristiques.
Désormais engagée sur la voie de la croissance, l’économie congolaise savoure depuis 2003 les effets des réformes fondamentales multisectorielles en continu, destinées à améliorer le climat des affaires. Le pays enregistre annuellement un taux de croissance au dessus de 6 %, avec comme ambition de le porter d’ici là à 2 chiffres.
« Les réformes opérées en matière économique dont celles mettant en place des nouvelles lois (Code des investissements, Code minier), conjuguées à d’autres mesures prises par le Gouvernement, ont favorisé significativement le regain de la productivité nationale observée depuis 2001, au regard notamment de l’installation au pays des nouvelles unités de production », explique l’Anapi.
Elle en conclut que « c’est là l’une des économies émergentes du continent, et qui tire profit de la stabilité politique se consolidant au fil des années avec des échéances électorales fermement tenues ».
« Dans le secteur minier par exemple, les contrats de partenariat public-privé conclus entre l’État congolais et les filiales des firmes internationales ont eu pour effet l’accroissement de la production minière au pays d’année en année. Pour ne prendre que l’exemple du cuivre, sa production est passée de 96.391 tonnes en 2007 à 335.066 tonnes en 2008, 209.181 en 2009 et 497.537 tonnes en 2010 », souligné l’agence.
Et si la crise financière internationale ayant frappé le monde entier au dernier trimestre 2008 est la cause principale de cette baisse drastique au niveau de la production en 2009, l’Anapi note que « plusieurs autres secteurs de l’activité économique nationale sont en constante progression depuis 2003, notamment les secteurs des infrastructures, de télécommunications, de banques et micro finances, immobilier, ainsi que le secteur industriel ».
Volume de production de quelques biens et services
Biens et services | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 |
---|---|---|---|---|---|
Cuivre (t) | 96.391 | 335.066 | 209.181 | 497.537 | 522.133 |
Cobalt (t) | 17.886 | 42.461 | 56.258 | 97.693 | 108.888 |
Zinc (t) | 33.809 | 15.465 | 19.636 | 31/08/23 | 19.035 |
Diamant (1000 carars) | 28.270 | 20.953 | 17.880 | 16.800 | 1.630 |
Or brut (kilo) | 122 | 150 | 220 | 178 | 52 |
Pétrole brut (1000 barils) | 8.816 | 8.365 | 9.382 | 8.586 | 5.135 |
Ciment (t) | 530.196 | 411.212 | 460.344 | 489.745 | 229.806 |
Eau Potable (1000 m3) | 242.341 | 245.253 | 273.179 | 283.202 | 283.202 |
Electricité (1000 MWh) | 7.543 | 7.495 | 7.665 | 7.454 | 4071 |
Farine de froment (t) | 179.070 | 196.129 | 176.057 | 169.558 | 96.460 |
Télécommunication : communication téléphonique | 2.110 | 2.452 | 2.005 | 232.238 | 229.727 |
Source : Condensé hebdomadaire d’informations statistiques n°34/2011 du 26 août 2011