En effet, c’est au cours de cette année 2012 que même le gouvernement provincial prend conscience de l’importance de cette structure qui se veut, pour peu qu’on le reconnaisse, le concepteur du prototype de l’industrie agroalimentaire dans le pays.
Nous sommes en avril 2012 lorsque Déo Nkusu, alors Gouverneur ad intérim, accueille le ministre de l’Industrie (du gouvernement provisoire) qui visitait quelques petites et moyennes entreprises du Bas-Congo dont une usine de traitement d’eau et une savonnerie à Mbanza-Ngungu, le Civak, etc.
La visite du ministre à kimpese a été très marquant pour cet homme d’etat qui découvrait les « merveilles du père charles », une gamme variée des produits mis en conserve et qui, profondément ému, a lâché : « le Civak-Istacha est une lampe bien allumée, mais malheureusement placée sous le boisseau, sous la table. L’heure vient de sonner pour la mettre sur la table afin qu’elle éclaire toute la maison. Oui, une lumière pour le lancement de l’industrie agroalimentaire dans le pays ».
Ce fut le moment de forte interpellation pour l’autorité provinciale si bien que lors du séminaire des ministres à Zongo (Bas-Congo), Déo Nkusu qui avait pensé offrir des cadeaux aux séminaristes a demandé au Civak d’en préparer quelques-uns pour chacun d’eux. Voila qui aura pour effet direct la descente sur terrain de la ministre du Genre et Famille, du Ministre de l’Industrie et finalement du Chef du Gouvernement, le Premier ministre Matata Ponyo.
Pendant ce temps, le gouverneur intérimaire qui avait déjà pensé a l’accréditation internationale des produits Civak mûrissait son idée du jour au lendemain. Et, depuis début novembre, le DG du Civak a fait le voyage de Montpellier (France) aux frais de la province avec dans ses bagages une vingtaine d’échantillons des produits pour analyses de labo. Parmi ces produits : la chikwangue améliorée, le pain, les jus, les confitures, piment, les plats cuisinés tels que pondu, haricots…
En plus, le séjour français a permis à l’homme de Dieu de prendre contact avec l’Université de l’agriculture et de l’agro-alimentaire de Montpellier (Supragro) pour un stage. Et nous croyons que la main divine est sur l’œuvre : au moment où nous couchons ces lignes, le DG est en stage en France. Ce qui, nous osons croire, ne manquera pas d’implication dans la recherche des partenaires pour son Institut Supérieur des techniques appliquées en chimie alimentaire (Istacha), fils aîné du Civak.
Désormais, nous espérons que le Civak méritera l’attention et du gouvernement provincial et du gouvernement central pour l’aider à jouer pleinement son rôle dans le concert des petites et moyennes à même d’accompagner le président de la République dans son programme la révolution de la modernité.
Déjà le 12 décembre prochain tout le Bas-Congo vivra au rythme de l’inauguration officielle de l’Unité de transformation de manioc, la première du genre dans le pays. Qui vivra verra