Ces huiles, qui ne sont pas soumises au contrôle des services compétents, franchissent frauduleusement les frontières sans taxes et sont vendues aux consommateurs.
Cette pratique est décriée par l’ADCC qui craint l’entrée en République Démocratique du Congo d’une substance consommable qui peut transmettre des maladies aux Congolais, a déploré mardi à l’ACP Monsieur MPEZO MUNGANGA, président de ladite association.
L’Association des Droits de Consommateurs Congolais souligne que les Congolais ne peuvent en aucun cas être victimes de la passivité des services qui se laissent manipuler par les importateurs clandestins, ajoutant qu’il est absurde de constater qu’au moment où le gouvernement cherche à améliorer le climat des affaires dans notre pays, qu’on enregistre des entrées frauduleuses des aliments capables de causer la mort d’hommes en RDC.
L’ADCC met en garde les importateurs et les transporteurs de ces huiles et exige qu’un contrôle sérieux soit fait pour épargner les consommateurs de ce danger de mort. Le même contrôle doit se faire pour tous les autres produits de consommation courante, insiste l’association.
L’ADCC qui rappelle qu’en ce moment précis, il existe des industries alimentaires qui produisent ces huiles conformément aux normes requises et qui sont en partenariat avec l’Office Congolais de Contrôle (OCC) qui en effectue le contrôle de qualité.
Ces industries locales, non seulement payent des taxes en bonne et due forme à l’Etat congolais, mais procurent surtout aux nombreux Congolais des emplois en contribuant ainsi au volet Emploi des cinq chantiers de la République qui constituent le programme du Chef de l’Etat qui en a fait son cheval de bataille pour le développement de la RDC où le chômage est estimé à plus de 80 % des Congolais sans emploi.
Source ACP