Il s’agit de 3100Kg des liqueurs, dont 500 Kg fabriqués en Angola et 2600 Kg fabriqués en Inde pour les industries angolaises.
Présenté comme l’œil et l’oreille de la RDC, l’Office congolais de contrôle (OCC) vient de procéder à Lufu dans le Bas-Congo, cité frontalière avec l’Angola, à la destruction de trois tonnes des liqueurs en sachets et une tonne de spaghettis impropres à la consommation. La destruction de ces produits surannés s’est déroulée, le jeudi 9 octobre 2014, en présence des autorités fiscales de l’OCC, de la Direction générale des douanes et accises (DGDA), des services d’hygiène, de l’Agence nationale les renseignements (ANR) ainsi que d’autres services connexes.
Au cours de cette cérémonie, on a noté la présence exceptionnelle de Jean-Claude Vuemba, député élu de Kasangulu dans le Bas-Congo, du directeur Henry Mpeti, membre de l’Interpol de l’OCC et représentant personnel du Directeur général de l’OCC. Le directeur Henry Mpeti a été mandaté expressivement par le directeur général de l’OCC pour veiller à la collecte des données en rapport avec la criminalité transfrontalière.
Jean-Claude Vuemba, député élu de Kasangulu dans le Bas-Congo
« L’OCC est déterminé à combattre d’une manière efficace la criminalité transfrontalière. Plus rien ne sera comme avant avec l’OCC dans l’Interpol », a dit Henry Mpeti. Les produits composés de 3.100 tonnes des liqueurs, dont 500 Kg fabriqués en. Angola et 2.600 Kg fabriqués en Inde pour les industries angolaises, ont failli être déversés sur le marché congolais. La vigilance des inspecteurs de l’OCC charges de vérifier la conformité (des produits) affectés à Lufu a pu déjouer à cette manœuvre.
Découverte macabre
Pourtant, ces liqueurs sont frappés par les arrêtés intermistériels n°001/CAB/MIN/ECO et COM/2013 et n°002/CAB/MIN/IPME/2013 portant interdiction du Commerce d’alcools, eaux de vie et liqueurs conditionnés dans les sachets ainsi que les arrêtés n°001/CAB/MIN/IPME/2012 et n°003/CAB/MIN/ECO et COM/2012 portant interdiction de fabrication, d’importation et de commercialisation des emballages non biodégradables.
A cette découverte macabre des « produits de la mort », s’est ajoutée une tonne des spaghettis dont la date de péremption avait déjà dépassé (29 septembre 2014), des savons Impropres à la consommation (expires depuis le 24 août 2014). Pour tromper la vigilance des agents commis à la frontière, ces produits ont été mis dans des sacs de riz.
Mais, l’expertise des inspecteurs de conformité de l’OCC affectés aux frontières de la République démocratique du Congo a, une fois de plus, permis à l’Office congolais de contrôle de découvrir la supercherie de ces opérateurs économiques véreux. L’analyse organoleptique a suffi aux experts de l’OCC qui ont déclaré, à première vue, que ces produits étaient impropres à la consommation.
Le député Jean-Claude Vuemba est venu soutenir l’OCC pour son travail rendu durant ces deux dernières années. Il a, à cet effet, demandé au gouvernement d’épauler l’OCC dans sa lourde tâche de contrôle de conformité. Aux ministres Jean-Paul Nemoyato et Remis Musungayi, respectivement de l’Economie et Commerce ainsi que de l’Industrie, l’élu du Bas-Congo a demandé d’interdire l’importation les poissons « Makwala » en provenance de 1’Angola. Car, a-t-il indiqué, ces poissons, à l’époque coloniale, étaient destinés à l’alimentation des bétails et non à la consommation humaine ».
Source : Bienvenu Ipan/Le Potentiel