L’Office Congolais de Contrôle a été représenté à cette cérémonie par son Directeur Général, Albert Kasongo Mukonzo, accompagné de toute son équipe. Tandis que l’asbl Sanru l’a été par son coordonnateur technique, Dr Félix Minuku à la tête d’une délégation.
Dans son mot, le Directeur Général de l’OCC, Albert Kasongo, a d’abord salué le nouveau partenariat qui, au-delà du fait qu’il lie son office à Sanru, constitue « une véritable source de satisfaction partagée ». Il a ensuite remercié ses hôtes « pour l’honneur et la confiance ainsi témoignés à l’égard de l’Office congolais de contrôle et à l’ensemble de son personnel ».
« Le présent protocole d’accord repose, notamment, sur les compétences de l’OCC. Il tient compte aussi de l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/S/012/RM/2004 du 26 avril 2004 portant dispositions relatives à la réglementation des importations des produits pharmaceutiques, en son article 37 », a-t-il précisé.
Contenu de l’accord
Pour le directeur général de l’OCC, l’asbl Sanru ne s’est pas trompée d’adresse, en faisant ce choix : « Consciente de l’importance et de la nécessité de la certification de la qualité et de la quantité des produits pharmaceutiques entrant sur le territoire congolais par son entremise, et au-delà des considérations purement légales y afférentes, Sanru asbl s’est portée volontaire pour asseoir avec l’OCC un cadre de collaboration franche couvrant l’évaluation de la conformité intégrale desdits produits pharmaceutiques.
Ce, spécialement pendant la mise en œuvre par Sanru du projet Global Fund Rounds 7 et 8 sur le VIH/Sida, les Rounds 8 et 10 sur le paludisme ainsi que d’autres projets liés à l’assurance qualité des médicaments ».
Concrètement, ce protocole « indique notamment les portes d’entrées des médicaments, les modalités pratiques du prélèvement d’échantillons ainsi que de facturation des essais de laboratoire, suivant le tarif général des prestations de l’OCC, édition 2012 ».
Profitant de cette occasion, il a présenté brièvement à ses hôtes l’OCC, cet organisme public créé par l’Etat congolais le 10 janvier 1974, en remplacement de la filiale nationale d’une multinationale de droit suisse dénommée Société générale de surveillance (SGS).
« Domicilié sur le sol congolais depuis 1949, l’OCC qui avance doucement vers ses quarante années d’âge dans une dizaine de mois, est aux termes du décret n°09/42 du 3 décembre 2009 fixant ses nouveaux statuts, un établissement public à caractère scientifique et technique », a indiqué le gestionnaire de l’OCC.
A en croire Albert Kasongo, dans le décret précité, l’objet social de l’OCC est défini précisément comme suit : « Procéder en tant que tierce partie à l’évaluation de conformité, en l’occurrence l’inspection, la certification, les essais ou analyses et à la métrologie, en se référant aux standards nationaux, régionaux et/ou internationaux ».
A cet effet, a-t-il poursuivi, l’Office congolais de contrôle effectue notamment le contrôle de tous les produits fabriqués localement ; le contrôle de qualité de tous les produits et marchandises à l’importation et à l’exportation au niveau du Guichet unique ; les essais ou analyses des échantillons des produits importés ; le contrôle technique de tous les appareils et travaux ; la vérification et l’étalonnage des instruments de mesure, la certification de la qualité des produits autres que les matières précieuses, des systèmes et du personnel ; les contrôles techniques.
Satisfaction de Sanru
Suivant la loi n° 73/009 du 5 janvier 1973 particulière sur le commerce tel que modifié à ce jour (exposé des motifs y compris), l’office doit par ailleurs procéder aussi aux contrôle de quantité et des prix des marchandises avant embarquement et au débarquement.
Les missions de l’OCC, comme évaluateur de la conformité, s’inscrivent dans le cadre de l’infrastructure qualité au niveau national. Et ses services sont nécessaires à diverses fins, notamment à celles de démontrer que les produits, processus, services, produits de base et personnels sont conformes à des spécifications, des prescriptions dans le cadre de règlements nationaux, régionaux ou internationaux, des spécifications d’acheteurs ou des accords commerciaux ; établir et surveiller l’application des exigences relatives à la protection de la santé et de l’environnement ainsi qu’à la sécurité des biens et des personnes protéger les consommateurs par le contrôle des pratiques commerciales déloyales ; aider à la mise en quarantaine des marchandises et produits nocifs, des organismes nuisibles et pathogènes lors de leur entrée dans une économie.
De son côté, le coordonnateur technique de Sanru, Dr Félix Minuku, a félicité l’OCC en tant que l’une des organismes publics qui fait la fierté de la RDC. « C’est avec beaucoup de fierté que nous nous inscrivons dans ce partenariat », a déclaré le représentant du directeur exécutif de Sanru.
Il a jugé « important que l’OCC procède au contrôle de qualité des produits pharmaceutiques que son asbl vient de recevoir. Parce que ce contrôle, une fois fait, nous sommes sûrs que la population aura accès aux soins de qualité ».