Le Système international d’unités (SI) évolue constamment pour s’adapter aux dernières découvertes scientifiques et technologiques.
La Journée mondiale de la métrologie est une célébration annuelle de la « Convention du Mètre », signée le 20 mai 1875 par les représentants de 17 États, réunis pour définir le cadre d’une collaboration mondiale dans la science des mesures et ses applications scientifiques, économiques et commerciales.
L’objectif initial de la Convention du Mètre était d’assurer l’uniformité mondiale des mesures. Aujourd’hui, en 2018, il reste d’actualité, mais avec les progrès scientifiques, les choses sont devenues plus compliquées. Il faut en effet pouvoir maintenant mesurer des choses qui n’existaient pas en 1875. En réalité, plus de 50 nouveaux éléments ont été découverts depuis la signature de la Convention et chacun d’entre eux nécessite le recours à des appareils de mesure sophistiqués pour les détecter.
Le thème choisi pour l’année 2018 est le suivant : « En constante évolution – Le Système international d’unités ». En effet, en novembre 2018, la Conférence générale des poids et mesures devrait avoir achevé l’une des modifications du Système international d’unités les plus importantes depuis sa création. Les changements proposés sont fondés sur les résultats de travaux de recherche concernant de nouvelles méthodes de mesure utilisant des phénomènes quantiques comme étalons fondamentaux. Le SI se fondera sur un ensemble de définitions qui seront chacune liées à des lois de la physique et qui présenteront l’avantage de pouvoir intégrer les améliorations à venir dans le domaine de la science et des technologies de la mesure afin de répondre aux besoins des futurs utilisateurs pour de nombreuses années à venir.
La Convention du Mètre signée en 1875 a créé le Bureau international des poids et mesures (BIPM), l’un des organismes responsables de l’uniformité mondiale des mesures. Le BIPM est au cœur d’un réseau de laboratoires nationaux de métrologie qui réalisent les unités et assurent leur traçabilité au SI en les disséminant aux laboratoires nationaux accrédités et aux industries. Le BIPM travaille avec l’Organisation internationale de métrologie légale (OIML) établie en 1955 avec pour objectif premier d’harmoniser les réglementations et contrôles métrologiques appliqués par les services métrologiques nationaux, ainsi que par les organisations concernées.
La métrologie à l’Office congolais de contrôle est l’ensemble des techniques et des savoir-faire qui permettent d’effectuer des mesures et d’avoir une confiance suffisante dans leurs résultats d’analyse.
La métrologie à l’Office congolais de contrôle est l’ensemble des techniques et des savoir-faire qui permettent d’effectuer des mesures et d’avoir une confiance suffisante dans leurs résultats d’analyse. La mesure est nécessaire à toute connaissance, à toute prise de décision et à toute action. La logique de toute activité est « observer/mesurer, comprendre, prévoir/agir, mesurer/vérifier ».
Mesurer est indispensable pour l’Office congolais de contrôle : toute mesure vise à expliquer les phénomènes, et doit quantifier des grandeurs dans des unités connues et définies, afin de quantifier leurs relations et leurs interactions, et reproduire des phénomènes. La mesure de la qualité, de l’état comestible d’un aliment est née de la conscience professionnelle de l’Office congolais de contrôle.
Mesurer est également au coeur de toute activité opérationnelle à l’Office congolais de contrôle. Le pesage est déjà évoqué dans le Livre de Salomon : « Une balance fausse fait horreur à Yahvé, un poids juste a sa faveur ».
Aujourd’hui, à l’Office congolais de contrôle, aucune transaction n’échappe à un ensemble complet de mesures de quantités et de qualités des produits entrant en RDC :
- Pour la consommation : produits alimentaires pesés par le détaillant, produits en barquettes pesés et étiquetés, produits en boîte, en paquets, en barils, en bouteilles, analyses des produits alimentaires, performances des équipements domestiques, etc…
- Pour la vie économique, énergie, quantités et composition des matières premières, rejets polluants, récupération des déchets, spécifications des éléments sous-traités, etc…
Mesurer est également une condition incontournable du développement économique et de la compétitivité. Mesurer à l’Office congolais de contrôle, c’est connaître les besoins des consommateurs et des utilisateurs des produits et services, c’est maîtriser les nouvelles technologies, c’est être capable de répondre aux attentes de la population, c’est être capable de répondre aux exigences en matière d’environnement, de sécurité, c’est globalement être efficace et compétitif. Plus les produits continents d’intelligence, plus la mesure fait partie de leur élaboration.
Mesurer, c’est enfin informer le citoyen, le consommateur. C’est connaître par exemple les taux de pesticides ou de plomb dans l’eau potable, les niveaux de pollution atmosphérique, c’est encore comprendre ce que signifient les fiches techniques des appareils électroménagers, des automobiles, etc.
Ce sont tous ces enjeux qui ont conduit l’Office congolais de contrôle à se préoccuper de métrologie depuis toujours, d’abord pour des raisons de sécurité, puis, depuis la crise économique, pour des raisons économiques, technologiques, scientifiques et sociales.
Aujourd’hui, la métrologie est une discipline essentielle, dont l’Office congolais de contrôle veut faire une force de la compétitivité et du rayonnement de la République Démocratique du Congo sur la scène internationale.