Pourtant, bien d’autres actes perpétrés, tel « le terrorisme alimentaire » qui sévit en RDC de la part de grands importateurs véreux, sont également constitutifs de crime contre l’humanité. Eu égard aux conséquences fâcheuses sur la santé des consommateurs desdits produits de la mort, déversés impitoyablement sur le marché, le gouvernement congolais ferait œuvre utile de poursuivre les auteurs intellectuels, les exécutants et autres complices de ce crime.
Ces derniers doivent subir la rigueur de tolérance zéro d’une part et pourquoi pas leur transfèrement à la CPI.
A l’Office Congolais de Contrôle (OCC), les agents et cadres continuent à fustiger l’arrêté pris par le Premier ministre en septembre 2011, portant suppression des taxes à percevoir par cette entreprise chargée du contrôle et de la certification des produits de consommations (congelés, sucre, sel, lait, riz, maïs, médicaments…).
Un arrêté très lourd des conséquences sur la santé des Congolais, visiblement destinés à une décimation programmée.
Des sources de cette entreprise de contrôle indiquent que le terrorisme alimentaire est entretenu, avec le concours des autorités des institutions de la République qui encourageraient et défendraient les activistes de ces réseaux maffieux.
Tout dernièrement, se rappelle-t-on, des tonnes de riz avarié avaient été saisies et détruites dans une rivière de Lukala dans le Bas-Congo et plus de 2.800 tonnes de sucre importées par Socimex venait d’être saisie à Lufu (Bas-Congo), dénonçait le député national Jean-Claude Vuemba.
La santé n’a pas de prix, dit-on. Et le gouvernement devra veiller à ce qu’aucun produit alimentaire impropre à la consommation ne franchisse le territoire congolais.
Présentement, on fait face à des importateurs véreux, et de surcroît trop criminels, qui ne visent que la réalisation de leurs intérêts mesquins et égoïstes. Ils ont le culot d’importer, avec le soutien de leurs puissants protecteurs, des produits destinés à l’incinération dans leurs pays de fabrication. Achetés à de vils prix, ils les vendent à de prix exorbitants, sacrifiant de la sorte des millions des Congolais au détriment de leurs intérêts.
La justice congolaise est donc appelée à veiller à ce que tous les produits destinés à la destruction ne soient soustraits par quelques méchants patriotes qui les déverseraient sur le marché, en profitant de la naïveté des consommateurs.
Tout comme le député national Jean-Claude Vuemba l’a si clairement exigé, les agents de l’OCC doivent tenir bon et ouvrir le bon œil, et agir en conséquence. Et ce, malgré les pressions émanant de quelque autorité que soit.
À l’Assemblée nationale, cet élu demande à ce qu’une loi appropriée soit votée à cet effet, en prenant des dispositions nécessaires pour garantir la sécurité alimentaire des consommateurs.
19 mars 2012 © Congo Nouveau – Daudet Luzayamo